L’été est souvent propice à la lecture pour ceux qui ont la chance de pouvoir se prélasser sur une plage en se demandant s’ils vont lire leurs quotidiens sportifs favoris ou un polar de bonne facture.
Si vous n’avez pas encore fait votre choix, je vous conseille de lire en détail le dernier avenant à la convention qui régit nos rapports en la matière avec l’assurance maladie.
Vous y trouverez en trois chapitres, une première partie qui vise à améliorer progressivement la répartition de l’offre de masso-kinésithérapie et à garantir l’accès aux soins des assurés et leur prise en charge homogène sur le territoire national.
Vous saurez tout des zones sous-dotées, de leurs opposées sur dotées et de l’action que va mener l’uncam pour redoter les plus sous-dotées et moins-doter les trop sur-dotées. (Suis-je clair? )
Ensuite vous trouverez toute une série de mesures visant à l’amélioration de l’efficience de la prise en charge des patients par une juste orientation vers les professionnels libéraux de ville.
S’ensuit une batterie exhaustive de moyens d’évaluation et de régulation de la sus-dite efficience.
Il fallait bien un chapitre technologique à ce roman de l’été. En poursuivant votre lecture vous saurez tout sur les mesures mises en oeuvre pour moderniser les relations entre les masseurs kinésithérapeutes et l’assurance maladie. Je ne vous dévoile pas tout, vous lirez dans ces lignes comment nos relations informatiques et téléphoniques vont être grandement améliorées.
Et pour la fin on garde le «happy end» avec l’officialisation d’une revalorisation de la lettre clef dont je me garderai bien de vous en priver la surprise.
Comme dans la plupart des revues estivales, il y a des jeux. Le jeu de cet été pour les kinés est de savoir comment gérer nos nouveaux tarifs avec une lettre clef à 2,15 euros.
En effet avec une cotation à 7,5 on se retrouve avec 3 chiffres après la virgule.
7 X 2,15 = 16,125 Je vous laisse faire l’expérience avec une cotation à 9,5
Pour l’instant la Cpam nous dit «au téléphone» d’arrondir au centime supérieur. La prudence veut que nous attendions une confirmation écrite.
Le problème est de savoir comment nos logiciels informatiques vont intégrer la nouvelle.
Il serait judicieux de contacter nos fournisseurs de logiciels pour savoir ce qui a été prévu dans ce cas.
Alors après avoir lu le roman de l’été, va-t-on se retrouver face au bug de l’année 2012? C’est une affaire à suivre……..
Allez, je retourne à mon quotidien sportif et je reviens vers vous dès qu’il y a du nouveau.