Comme vous le savez, monsieur Pierre PALLARDY, a été condamné à 10 années de réclusion criminelle, après avoir été reconnu coupable de cinq viols et sept cas d’agressions sexuelles dans l’exercice de ses fonctions.
Cette décision de justice a été médiatisée depuis, monsieur Pierre PALLARDY étant présenté par les journalistes comme « ancien kinésithérapeute, ostéopathe des stars ».
L’ordre, en tant que garant de l’honneur de la profession, de la qualité des soins et de la sécurité des patients, ne peut que condamner de telles dérives inacceptables qui suscitent nécessairement une vive émotion dans l’opinion publique, viennent de fait ternir l’image de la profession, et plus largement porter atteinte à la confiance des patients vis-à-vis de l’ensemble des professionnels de santé.
Pour autant, il ne semble pas opportun que l’ordre réagisse publiquement à cette annonce, alors même que monsieur PALLARDY n’a jamais été inscrit au tableau.
Cette décision de justice vient mettre en exergue le rôle essentiel de l’ordre dans la garantie de la sécurité des patients, mais aussi rappeler la nécessité d’une vigilance quotidienne des masseurs-kinésithérapeutes dans l’exercice de leur profession, en appliquant les recommandations de « bonnes pratiques » émises par l’ordre.
C’est pour cela que le conseil national de l’ordre émet régulièrement des avis afin d’encadrer clairement les pratiques du masseur-kinésithérapeute en la matière et éviter toute dérive, en rappelant le besoin pour le masseur-kinésithérapeute de recueillir un « consentement libre et éclairé de son patient ».
Au final, cette décision ne peut que nous inciter à renforcer chaque jour notre vigilance, et à rappeler aux patients l’utilité d’avoir recours à un kinésithérapeute inscrit à l’ordre, c’est-à-dire à un professionnel de santé qualifié, dont les pratiques sont encadrées.
