Dans un communiqué du 1 avril 2017 l’administration hospitalière nous informe :
Devant la difficulté à recruter du personnel qualifié et pour assurer les besoins, notamment dans les déserts médicaux, l’hôpital recherche des solutions pour assurer les soins tout en respectant les restrictions budgétaires qu’on lui impose.
Après avoir expérimenté l’utilisation des licenciés en sport pour occuper des postes de kinésithérapeutes, sans que cela ne gêne ni les malades, ni les praticiens, certaines idées se mettent en place.
On envisage de transférer les compétences du service de restauration pour seconder des secteurs de chirurgie souvent délaissés par les titulaires et confiés aux étudiants.
Dans les hôpitaux les plus éloignés, et en l’absence d’internes, une partie de la chirurgie d’exérèse pourrait être confiée à des maîtres charcutiers.
L’administration nous assure qu’ils ont l’habitude de manipuler les objets tranchants, qu’ils sont rodés à une certaine forme d’anatomie et qu’avec très peu de formation, ils pourraient, tout en étant supervisés par des chirurgiens diplômés, assurer des petites interventions de routine.
Même si cela fait naître de l’inquiétude dans la communauté médicale, on nous promet que dans chaque région, une commission composée d’un professeur de médecine et d’un Meilleur Ouvrier de France statuera pour évaluer les impétrants afin de s’assurer, par la validation des acquis de l’expérience, qu’ils correspondront bien aux postes que l’on veut leur confier.
Ainsi pourrait bientôt naître une passerelle qui verrait des charcutiers traiteurs, devenir des charcutiers traitants.
Affaire à suivre………..