Dès le 6 décembre, nous diffusions sur ce site le communiqué de presse du CNO concernant l’attaque, plus médiatique que scientifique, menée par le quotidien prescrire, contre la prise en charge en kinésithérapie de la bronchiolite.
Lire ce communiqué en CLIQUANT ICI
Le 13 décembre, l’Agence France Presse publiait son communiqué :
PARIS — La kinésithérapie a une « action bénéfique » sur les symptômes de la
bronchiolite, une infection respiratoire touchant les nourrissons, a assuré
mercredi l’ordre des kinésithérapeutes en réaction à une synthèse d’études
démontrant leur inefficacité.
« Il est évident que la kinésithérapie respiratoire ne prétend pas être un
traitement contre le virus de la bronchiolite, mais une action bénéfique sur
les symptômes provoqués par celle-ci, en améliorant la résistance du
nourrisson », souligne l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes dans un
communiqué.
Dans son numéro de décembre, la revue médicale indépendante Prescrire relève
que neuf études, réalisées sur 891 nourrissons hospitalisés pour des
bronchiolites, n’ont fait apparaître aucune différence entre les enfants
traités par « kiné » ou « sans kiné ».
Parmi les effets indésirables de la « kiné » rapportés par les études figurent
des vomissements, des douleurs et des fractures de côtes (une fracture pour
1.000 nourrissons traités, selon une étude conduite dans des hôpitaux
parisiens).
L’ordre des kinésithérapeutes dénonce la « partialité de cette synthèse ».
Il souligne que « ces études n’ont été menées que sur des nourrissons
hospitalisés déjà en détresse respiratoire et particulièrement fragilisés,
et non représentatifs de l’ensemble des nourrissons en charge à l’hôpital ou
en ville ».
Selon eux, « il est regrettable de semer ainsi le doute en cette période
alors même que des parents souvent inquiets ont précisément besoin de
recourir à l’expertise et à l’accompagnement de leur kinésithérapeute, en
complémentarité avec le traitement prescrit par leur médecin ».
La bronchiolite est une infection des petites bronches dues à des virus très
fréquents et très contagieux, le plus souvent d’évolution spontanément
favorable. Elle peut être responsable de complications graves chez les
enfants les plus fragiles, notamment les enfants de moins de trois mois ou
les bébés prématurés.
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Il est bien évident que la presse s’en est emparé. Nous mettrons bientôt en ligne une revue de presse réalisée par le CNO, concernant cette affaire.
A SUIVRE……….
